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221 avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
Présentation
PRESENTATION
Je suis physico-chimiste, exerçant au sein d'équipes interdisciplinaires. Mes intérêts scientifiques comprennent la caractérisation physico-chimique, l’étude des processus d'altération et l’histoire des usages des matériaux organiques et inorganiques du Patrimoine Culturel. Je maîtrise l’instrumentation d’analyses en sciences des matériaux (imageries VIS-UV-IR, spectrométries FTIR, Raman, fluorescence et diffraction des rayons X, MEB, etc.), ainsi que les techniques isotopiques telles que la datation 14C et les isotopes du Sr comme traceur d'origine des matériaux. J'ai pu approfondir mes connaissances sur les vernis historiques, les résines naturelles et m’adapter aux problématiques de miniaturisation des échantillons dans le cas de technologies avancées micro-destructives. J'ai développé mes compétences et expertises auprès du Centre Européen d'Archéométrie de Liège, du pôle « Monuments » de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique de Bruxelles, du laboratoire ARC'ANTIQUE, du laboratoire du Musée de la musique de Paris, de l'Institut de Chimie et des Matériaux Paris Est (CNRS UPEC), du Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l'Altération (CEA CNRS) et du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (CEA CNRS UVSQ).
Projets
Mon projet de recherche ambitionne d’étendre les connaissances sur les usages des instruments de musique par application de la géochimie et la géochronologie 14C dans un cadre interdisciplinaire.
Ma thèse propose de construire une approche méthodologique innovante par rapport aux problématiques soulevées par l’étude de la chronologie des usages-modifications-restaurations et de la provenance géographique des matériaux constitutifs des instruments de musique du 15e au 19e siècle.
Dans le cadre d’un partenariat entre les laboratoires du musée de la musique et des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) soutenu par la Fondation des Sciences du Patrimoine, la démarche interdisciplinaire associe les expertises muséales, les sciences des matériaux, ainsi que les technologies les plus avancées de la géochronologie 14C et de la géochimie isotopique.
L’étude se focalise sur la datation des couches de vernis historiques et la provenance de leurs composés organiques, peu documentées à ce jour.
Dans le cas de la géochronologie 14C, l’adaptation et l’optimisation d’un protocole de prélèvement, de caractérisation des matériaux et de traitements chimiques en amont des mesures sont indispensables afin de réduire la taille d’échantillonnage et d’éliminer les contaminants possibles du carbone à dater. L’expertise indépendante permet l’interprétation des résultats malgré une période moderne peu favorable à la datation en raison de courbes de calibration complexes (Durier 2019).
En parallèle, une étude de la provenance géographique des liants organiques naturels s’appuie sur la possibilité d’utiliser le Sr comme marqueur isotopique sur la base de cartes géochimiques établies.
Publications
- 2021 — The story of the “Qiulai” qin unraveled by radiocarbon dating, Chinese inscriptions and material characterization. Heritage Science vol. 9, n° 1, p. 89,